Le vélo est bien plus qu’un simple moyen de transport : il est l’expression d’une passion, d’un style et d’une époque. C’est exactement ce que j’ai voulu capturer dans la construction de mon vélo Rando rétro. Pendant que la neige tombait sur les rues de Baltimore, j’ai plongé dans un projet passionnant, la création d’un vélo inspiré des années 1980, alliant nostalgie et performance moderne. Dans cet article, je vais vous détailler le processus de création de ce vélo unique, de la sélection du cadre aux choix des composants, en passant par les détails qui rendent ce vélo aussi beau que pratique.
La naissance de mon projet : un vélo rétro inspiré des années 80
L’attrait du cadre Rando
La première fois que j’ai aperçu le cadre Rando de Vélo Orange, j’ai eu un coup de cœur instantané. Son design classique m’a rappelé les vélo de course des années 1980, avec leur cadre élégant, leur géométrie raffinée et leur sensation de vitesse. À ce moment précis, j’ai su que je devais absolument construire un vélo autour de ce cadre. Mais ce qui m’a tout de suite frappé, c’est la polyvalence du Rando : un cadre qui permet non seulement des sorties sportives sur route, mais aussi des balades plus tranquilles sur des chemins variés. Cela m’a laissé un large éventail de possibilités, mais cela a aussi rendu le choix des composants un peu plus compliqué.
Pourquoi une construction rétro ?
Les années 80 ont marqué l’apogée de nombreux designs iconiques dans le monde du vélo, et la nostalgie que j’éprouve pour cette époque a influencé la direction de mon projet. Cette époque m’évoque les films cultes comme « American Flyers » ou « Breaking Away », où le vélo était un symbole de liberté et d’aventure. L’idée de recréer un vélo qui capture l’essence de cette époque tout en intégrant des composants modernes m’a semblé être un défi stimulant et une manière de célébrer le passé tout en pensant à l’avenir.
Choisir les pièces : entre budget et désir de performance
Le groupe Shimano Claris : un choix pratique et accessible
Lorsque j’ai commencé à réfléchir aux composants de mon vélo, il était clair que je voulais quelque chose de fiable et de facile à entretenir. Après avoir réfléchi à plusieurs options, j’ai opté pour un groupe Shimano Claris à 8 vitesses. Ce groupe, souvent utilisé sur des vélos de route d’entrée de gamme ou de niveau intermédiaire, est parfait pour les cyclistes qui veulent un bon rapport qualité-prix sans trop investir dans des équipements très haut de gamme.
Le pédalier compact 50/34 associé à une cassette 11-30 a été une combinaison idéale pour mes besoins. Elle offre suffisamment de vitesses pour parcourir des routes de montagne ou des terrains moins lisses tout en restant suffisamment agile pour des sorties en ville. La simplicité du système d’indexation du dérailleur arrière, particulièrement agréable, donne un clic satisfaisant à chaque changement de vitesse, tandis que le levier de vitesses Shimano Sora SL-R400 me permet d’indexer chaque rapport avec une grande précision.
Freins à étrier : un choix esthétique et fonctionnel
Au départ, je pensais opter pour des freins de type V-brake, mais après réflexion, j’ai décidé de faire un investissement dans des freins à étrier VO Grand Cru Long Reach. Ces freins offrent plusieurs avantages significatifs : tout d’abord, ils permettent un dégagement optimal pour les garde-boue, un facteur essentiel pour les longues sorties par temps humide. Ensuite, ils sont incroyablement puissants, offrant une grande efficacité de freinage, ce qui est essentiel pour garantir la sécurité tout en utilisant des jantes plus larges.
Les freins à étrier VO Grand Cru sont également un vrai régal pour les yeux. Leur design minimaliste et élégant s’intègre parfaitement à l’esthétique rétro de mon vélo, et je suis convaincu qu’ils resteront fiables pendant de nombreuses années, ce qui justifie pleinement l’investissement dans ce composant.
Des roues accessibles mais élégantes : la touche finale
En ce qui concerne les roues, j’ai voulu quelque chose de robuste, mais qui conserve une certaine esthétique. J’ai donc opté pour des jantes DT Swiss R460 avec une surface de freinage usinée, associées à un moyeu Shimano 105. Ces roues sont à la fois abordables et performantes, et elles s’intègrent bien dans le thème rétro sans sacrifier la qualité.
L’un des avantages de ces jantes est qu’elles sont compatibles avec des pneus tubeless, ce qui permet une meilleure performance en termes de confort et de résistance aux crevaisons. Actuellement, j’utilise des pneus Teravail Telegraph 700 x 30c montés en tubeless, ce qui offre une traction optimale et un confort de conduite excellent sur des routes variées.
Les détails qui comptent : une construction soignée
Les leviers de frein Dia-Compe Non-Aero
Pour les leviers de frein, j’ai choisi les Dia-Compe Non-Aero, un choix purement esthétique mais également fonctionnel. Ces leviers offrent une bonne prise en main et, surtout, leur aspect rétro renforce le côté nostalgique de mon projet. Les câbles qui se déplacent en douceur ajoutent une touche de charme supplémentaire pendant la conduite. En plus, ils sont parfaitement adaptés au style de freinage à étrier que j’ai choisi.
Le cockpit et la selle : un style d’époque
Un vélo rétro ne serait pas complet sans un cockpit et une selle qui correspondent à l’esthétique des années 80. J’ai opté pour un guidon classique avec un cintre de route en forme de « drop », ainsi qu’une selle en cuir blanc éclatante. Ce choix de selle n’est pas seulement visuel : elle est également confortable et assure un bon maintien pour de longues sorties.
Accessoires complémentaires : un vélo unique
Bien que le vélo lui-même soit déjà assez spectaculaire, je continue à peaufiner les détails, notamment les accessoires. Je réfléchis actuellement à l’ajout de pédales vintage, à une bouteille d’eau rétro et à un porte-bagages pour rendre ce vélo encore plus fonctionnel tout en respectant le style des années 1980. L’idée est de ne pas simplement assembler des pièces mais de créer un ensemble cohérent, un vélo qui soit à la fois performant et esthétique.
La période d’attente : anticiper les premières balades
En attendant la neige : l’excitation de la première sortie
Bien que la neige recouvre encore les rues, l’excitation de tester mon vélo Rando rétro est déjà bien présente. J’attends avec impatience de pouvoir sortir et de découvrir comment mon vélo se comporte sur la route. En attendant que le temps se réchauffe et que les rues soient dégagées, je réfléchis aux futures balades, que ce soit pour une sortie en ville ou pour explorer les sentiers tranquilles de la campagne.
L’importance de profiter de l’aventure à vélo
Construire ce vélo a été un projet passionnant, mais au-delà des choix techniques et esthétiques, ce qui compte vraiment, c’est la joie de la conduite. Le vélo est un moyen de s’évader, de se reconnecter avec la nature et d’explorer de nouveaux horizons. Peu importe le design ou les composants choisis, la vraie satisfaction réside dans le temps passé en selle, à sentir le vent dans les cheveux et à profiter pleinement de chaque aventure.
Le vélo rétro, un mélange parfait de nostalgie et de modernité
Construire mon vélo Rando rétro inspiré des années 1980 a été un défi enthousiasmant. En alliant performance moderne et esthétique d’époque, j’ai réussi à créer un vélo unique qui reflète à la fois mon amour pour les classiques et mon désir de performance. Ce projet est un hommage à une époque dorée du cyclisme tout en étant pleinement adapté aux exigences d’aujourd’hui. Le vélo rétro n’est pas seulement un objet fonctionnel, mais une véritable passion qui se traduit à chaque coup de pédale.